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Les beaux-arts ou l'art délicat de vivre avec la polyarthrite rhumatoïde

Les beaux-arts ou l'art délicat de vivre avec la polyarthrite rhumatoïde
Aug 24, 2018

Janssen est fier d'exposer des œuvres d'art créées par des personnes souffrant des pathologies et maladies qu'elle s'efforce de traiter et de prévenir. N'hésitez pas à visiter notre galerie d'art pour en savoir plus sur les artistes et pour voir d'autres œuvres.

Certaines personnes aiment colorier en dehors des lignes, mais Lesllie « Wren » Vanderer a toujours préféré créer ses propres contours pour ses dessins et ses tableaux fantaisistes.

« J'ai commencé ma première œuvre d'art quand j'avais deux ans environ et que l'on m'a donné des crayons et du papier, » raconte Wren. « Mes parents ont tout de suite vu que je pouvais faire des choses avec des crayons et du papier auxquelles ils ne s'attendaient pas. J'avais pris l'habitude d'ouvrir l'album de coloriage à la dernière page, la page de couverture en carton blanc où je me mettais à faire mes propres dessins. »

Son orientation créative s'est poursuivie durant sa jeunesse.

« Le dimanche, je copiais les dessins des bandes dessinées et c'est comme ça que j'ai commencé à apprendre à dessiner moi-même les différents personnages, » dit-elle. « À l'école primaire et au collège, la matière que je préférais par-dessus tout était l'art. Je n'avais pas vraiment de formation théorique jusqu'à ce que j'arrive au lycée, et j'ai ensuite commencé à suivre des cours d'art chaque année. Quand je suis allée à l'université, j'ai opté pour l'art comme cursus principal. »

« Son grand-père avait l'habitude de s'arrêter à la maison chaque jour après le travail, et il mettait un crayon dans sa main, » évoque sa mère, Doris Shirley. « Il a commencé à lui faire dessiner des cochons. Et elle était vraiment douée pour dessiner des cochons quand elle avait deux ans, deux ans et demi. Et elle n'a jamais arrêté de dessiner. Elle était juste heureuse quand elle pouvait lire et dessiner. »

Aujourd'hui, les supports préférés de Wren sont l'aquarelle, la plume et l'encre, le crayon, les crayons de couleur et un stylo numérique. « J'aime la transparence de l'aquarelle et la façon dont elle imprègne le papier pressé à chaud, et j'aime utiliser de l'encre avec, » confie la résidente de Sacramento en Californie. « Je l'apprécie aussi parce que c'est tellement rapide, et une fois que c'est fait, c'est fait. Mais, si vous vous êtes trompé, vous allez devoir tout recommencer. »

Et elle aime toujours représenter des animaux dans ses œuvres. « J'aime que les gens sourient lorsqu'ils regardent mon travail, alors je fais surtout des animaux, » dit-elle. « Je peux faire des dragons, ou des chevaux, mais ils ont tous l'air un peu loufoques. Même quand j'ai essayé de faire des œuvres vraiment sérieuses, elles ont toujours eu ce côté « adorable ». Apparemment, je ne peux pas m'en empêcher. »

Sa grue blanche a récemment rejoint la bibliothèque d'œuvres d'art sous licence de Janssen créées par des personnes atteintes des maladies que nous nous efforçons de traiter et de prévenir.

« L'idée de ma grue blanche m'est venue au départ d'un challenge sur Twitter qui avait pour sujet la lettre G (G comme grue blanche), » indique Wren. « Je me suis lancée, et je l'ai fait. Mais il faut dire que j'ai toujours adoré ces oiseaux. La réalisation de cette œuvre en particulier a été pour moi une réelle source d'inspiration. »

Wren lutte contre la polyarthrite rhumatoïde depuis plus de 30 ans, et s'adonner à sa passion est souvent une expérience douloureuse.

« La polyarthrite rhumatoïde ne doit pas vous empêcher de faire les choses que vous aimez le plus. »

« J'étais dans l'armée de l'air au début des années 80 », explique Wren. « Après l'avoir quittée, mon mari, qui était lui aussi dans l'armée de l'air, et moi avons été affectés en Allemagne. Et c'est là que la polyarthrite rhumatoïde m'a été diagnostiquée pour la première fois. »


Wren, avec son portrait dans l'armée de l'air.

« Je n'avais que 31 ans lorsque la polyarthrite rhumatoïde m'a été diagnostiquée, » indique Wren. « J'ai été vraiment surprise parce que je pensais que c'était quelque chose qui ne touchait que les personnes âgées. »

Tout comme elle l'avait fait avec ses albums de coloriage des années auparavant, Wren refusa d'être limitée par des restrictions arbitraires, et certainement pas par la polyarthrite rhumatoïde. Elle continua à travailler, et elle continua à dessiner et à peindre, et elle finit par militer pour celles et ceux qui vivent avec la polyarthrite rhumatoïde.

« Mon engagement en faveur de la polyarthrite rhumatoïde débuta le jour où je décidai que j'en avais assez de ne connaître personne d'autre qui souffrait de cette maladie, » dit Wren. « Les blogs prenaient de l'ampleur et j'ai alors décidé d'en lancer un et de voir ce qui se passerait. »

Son blog, qui s'appelle RheumaBlog*, attira rapidement un nombre important de followers. « Mon surnom, Wren, me vint quand j'ai commencé mon blog sur la polyarthrite rhumatoïde, et que je ne me sentais pas à l'aise à l'idée d'utiliser mon vrai nom, » dit-elle. « J'aimais bien Wren (roitelet en anglais), parce que j'ai toujours aimé ce petit oiseau, ce petit oiseau marron qui est vraiment rapide et si mélodieux. »

Si Wren a apprécié le fait de pouvoir se faire des amis en ligne par l'intermédiaire de son blog, elle aime aussi beaucoup Twitter. « Le média social que j'utilise le plus est Twitter parce qu'il est tellement rapide, dans l'immédiateté. Et je n'ai pas besoin d'écrire grand chose, juste assez pour laisser quelques mots d'encouragement aux gens, ou juste pour dire comment je me sens aujourd'hui. C'est bien que les gens qui ont cette maladie sachent qu'ils ne sont pas seuls lorsqu'ils se réveillent le matin et qu'ils ont mal. »

La présence active de Wren sur les médias sociaux lui valut d'être invitée à assister à la première conférence Joint Decisions (Décisions conjointes) de Janssen. Elle participe maintenant à trois ou quatre conférences sur la polyarthrite rhumatoïde chaque année.

« J'étais juste ravie [de participer à Joint Decisions], » raconte-t-elle. « Cela m'a donné l'occasion de parler de mon vécu avec la polyarthrite rhumatoïde et d'inciter éventuellement d'autres personnes à vivre leur vie dans les meilleures conditions possibles. Et j'ai aussi eu l'occasion de rencontrer des personnes qui en étaient atteintes, de comparer nos notes, et de me faire de nouveaux amis. »

« Je veux donner de l'espoir, de l'énergie et de la confiance à celles et ceux qui sont atteints de polyarthrite rhumatoïde. »

Pendant toute cette période, l'art est demeuré l'activité préférée de Wren, et elle continue à dessiner tous les jours. « Ma polyarthrite rhumatoïde influence mes œuvres, dans la mesure où je l'utilise pour détourner mon esprit de la douleur qu'elle provoque, » dit Wren. « Pendant que je crée, je ne me concentre pas sur la douleur. Lorsque j'ai du mal à tenir une plume ou un stylo numérique, l'art est une motivation supplémentaire pour continuer à essayer. »


Wren dans son atelier à la maison.

L'art numérique a permis à Wren de découvrir un monde entièrement nouveau. « J'ai commencé à m'approcher de l'art numérique parce que souvent, il m'est difficile de tenir longtemps une plume ou un crayon ou des pinceaux, » dit-elle. « Je peux tenir un stylo numérique dans ma main sur lequel je peux ajuster la pression. La pression que je dois exercer sur la tablette pour pouvoir réaliser mes œuvres est vraiment minime. »


Wren en train de dessiner avec son stylo numérique.

Le fait d'être la principale soignante de sa mère Doris l'aide aussi à détourner son esprit de la douleur qu'elle peut ressentir dans ses mains. « Ma vision première est de pouvoir faire savoir [aux personnes atteintes de polyarthrite rhumatoïde] qu'elles peuvent vivre leur vie avec espoir et avec toute l'énergie qu'elles réussissent à engranger, » renchérit Wren.

« La création d'œuvres d'art a toujours été synonyme de joie. »

La fille de Wren, Cary Nicole « Nikki » Vandever, n'est pas seulement l'une de ses plus grandes fans, elle marche aussi sur les traces artistiques de sa mère.


De gauche à droite : Wren Vandever, Doris Shirley, Nikki Vandever.

« C'est vraiment fantastique que ma mère ait put utiliser ses œuvres pour surmonter la polyarthrite plutôt que de simplement vivre avec, » dit Nikki. « C'est une militante. Elle est amenée à voyager et à parler avec tant de personnes différentes. Et elle ne se contente pas de leur donner des informations ; elle leur livre sa propre expérience, sa vie. Elle peut éprouver de l'empathie et leur apporter un soutien. »

« La création d'œuvres d'art a toujours été pour moi synonyme de joie, » explique Wren. « Dessiner me transporte, me détend, et donne un exutoire à mon imagination hyperactive. Si l'une de mes créations peut apporter aux autres ne serait-ce qu'un moment de joie, alors j'ai rempli ma mission. »

 


*Les avis exprimés par Leslie « Wren » Vandever dans son blog / sur les médias sociaux représentent ses opinions propres en tant que journaliste et ne sont pas cautionnés par Janssen.

 

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Air-liquid interface culture of colonic epithelial cells; Clara Moon, Janssen R&D